Bonjour, je possède un 55-200 mm depuis deux ans et je suis toujours aussi satisfait de cette optique. Très bonne construction, très bon piqué des images, très nettes et précises à toutes les focales. Je trouve les performances optiques de cet objectif significativement supérieures à celles du 18-135 un peu molles mais bonnes néanmoins. J'utilise le 18-135 qui est WR quand il y a des embruns ou des milieux poussiéreux. Mais couramment, c'est le 18-55 et le 55-200 qui sont les objectifs que j'utilise le plus.
C'est intéressant de se relire quelquefois et de voir comment les choses évoluent... Depuis ce post de 2018, j'ai acheté un 16-55 mm f/2.8 qui a mis au rancart le 18-55 mm que je n'aime plus du tout. Comment ai-je pu vivre sans le fabuleux 16-55 mm f/2.8 ? J'ai aussi acheté un X-T2 quand le X-T3 est sorti. Je ne voulais pas de ce dernier et j'ai fait une bonne et même excellente affaire avec mon X-T2 (graphite silver en plus) sans passer par le marché gris. Et c'est là que les choses deviennent interessantes... le 16-55 mm f/2.8 est, sans que je le prévois, resté vissé en permanence sur le X-T2 et le 18-135 mm f/3.5-5.6 a été monté sur le X-T1 pour une randonnée à vélo et en rentrant, je dois dire que j'ai été émerveillé de ce que j'en avais tiré au cours de cette balade. J'ai redécouvert cet objectif que j'aimais bien mais que je trouvais moins piqué que le 55-200 mm. Ce n'est pas faux, mais le 18-135 mm est tout de même très très bon. Il faut juste bien le connaître et savoir pourquoi il est fait. Comme tout bon couteau suisse, c'est un outil d'extérieur. C'est un objectif qui aime le soleil, les cimes des montagnes éclatantes, les embruns, les bleus et les émeraudes de la mer. Il aime la matière des vieux chalets en bois et les couleurs vives des bateaux de pêche. Il aime la nature, les paysages, les grands espaces. Il est taillé pour ça. C'est un baroudeur. La photo d'intérieur, de salon, les atmosphères intimes à la bougie ne sont pas ce que préfère ce campagnard. Au grand air, entre f/5.6 et f/11, ce gaillard va respirer et vous donner le meilleur : des photos bien nettes, bien piquées avec du micro-contraste croustillant, des couleurs qui claquent, un rendu très propre mais en évitant le brutal, le chirurgical, le "trop numérique". Aux dires de certains, j'aurais la chance de posséder un des premiers exemplaires, rigoureusement assemblé et parfaitement réglé. Par la suite, la production aurait été plus aléatoire, en dent de scie avec du très bon et du moins bon. J'adore donc mon 18-135 mm f/2.8 qui lui aussi n'a plus quitté mon X-T1 depuis. Récemment, j'ai emmené en voyage dans mon sac ONA le X-T2 et le 16-55 mm f/2.8 et le X-T1 et le 18-135 mm f/3.5-5.6 et j'étais vraiment à l'aise. Je m'en suis donné à coeur joie. J'ai redécouvert mon 18-135 mm f/2.8 et en regardant les photos au retour, on ne distingue pas celles qui ont été prises avec l'un ou l'autre de ces objectifs qui s'utilisent pourtant dans des circonstances différentes. En ville, pour les paysages urbains et un peu de photo de rue, c'est le 16-55 mm qui s'est imposé avec sa douceur d'utilisation et son ouverture à 2.8. Dans la nature et les grands espaces, c'est le 18-135 mm et la force de sa grande amplitude focale qui a assuré.