C'est enfoncer des portes ouvertes mais après tout on est dans le café philo/bobo 
S'il y a des règles (tiers, spirale de fibonacci, placer son sujet à l'un des endroits forts, éviter d'avoir un nombre pair de sujets etc.) c'est aussi car on s'est aperçu que ça permettait d'avoir une peinture / une photo équilibrée et plaisante à l’œil.
Ça semble enfoncer des portes ouvertes, mais cependant cette discussion montre que l'évidence n'est pas évidente pour tout le monde: comme l'a fort bien résumé Chantal, si le potentiel d'émotion, de perturbation, d'évocation est là , stooopp ! on ne touche à rien, et toute discussion à visée académique est hors-sujet, c'est ce que je voulais dire et qui n'est pas si évident.
D'autant que, l'académisme est devenu un défaut qui qualifie des oeuvres ennuyeuses, conformistes: une règle, à force d'être trop respectée, finit par ennuyer, engendre de la monotonie. Les goûts évoluent aussi et qui dit que la règle des tiers est toujours conforme à notre sensibilité moderne ? Qui dit que la règle des cinquièmes ne serait pas plus adaptée à notre oeil moderne, avec des sujets plus décentrés (je me pose réellement la question à la vue de nombre d'oeuvres importantes).
L'histoire de l'art montre, du reste, que les créateurs phares sont toujours ceux qui ont remplacé les règles en vigueur par les leurs propres (quand ils en avaient, car Stravinsky comme Miles Davis n'ont eu de cesse de ne jamais faire deux fois la même oeuvre).
Plutôt que d'enseigner des règles tout en disant qu'il faut ensuite les ignorer, ce qui est quand même contradictoire, ne faudrait-il pas enseigner, de manière plus élargie et libre, certaines nécessités, ou principes comme évoqué par Steph_L: la nécessité d'avoir un point fort (où qu'il soit placé), la nécessité d'un sens de lecture (et encore...), la nécessité de la complexité (garante de richesse) et cependant de la simplicité (garante de lisibilité) etc... En bref, quelque chose qui soit plus relié au fond qu'à la forme, une forme dont les antiques canons sentent un peu le renfermé...