Quelques mariages à mon actif, dont le dernier depuis les préparatifs du matin jusque après la pièce montée.
Plus de 16 heures de concentration, ça signifie une forme olympique, donc repos + alimentation + exercice.
En amont : les repérages de tous les lieux (avec tests bien sûr) et aussi des intervenants (maire et prêtre)
Le jour même : toujours s'imposer, sinon les Tatas Ginette vont toutes faire les clics avec leur smartphones.
Après-midi et soirée : on ne boit pas, on a prévu des barres de céréales, on reste à l'affut, accus en charge.
Même si tu connais les mariés, tu n'es pas invité à la fête! Tu as une mission, et tu n'as pas le droit de rater!
Côté matériel, 2 boitiers et 3 objectifs suffisent.
Si tu trimballes 1 tonne au dos, tu ne seras jamais où il faut et quand il faut.
C'est comme ça qu'on loupe les sorties de la mairie et de l'église, ou qu'on tombe à terre!
Un GA pour les photos de groupe, une focale à portrait serrés, un macro, c'est tout.
J'ai même cumulé portraits + macro en 1 seul objectif parfois, avec le Sigma 70 f/2,8 macro.
Quant au flash, je m'en suis toujours dispensé; les boitiers actuels montent bien en ISO.
Parfois, certains improvisent, lors du vin d'honneur, un mini-studio démontable pour les photos invités+mariés; c'est un bouffe-temps!
Pour les photos non sérieuses, je préfère :
- le vin d'honneur, où on boit et où on se lâche; c'est moins stressant que mairie/église.
- les danses (danse des canards) et jeux (la banane) où il fat être au milieu des convives.
Des photos des mariés en tenue, stricts et droits comme des manches à balai, il y en aura des milliards!
Tu dois les faire rire avec des photos différentes des autres, pour qu'ils rient toujours en regardant leur album dans 50 ans.
Privilégie donc l'originalité, a fortiori si tu peux envisager un trash the dress.
D'ailleurs, pour son originalité argentique que je trouve grandiose, voici un lien que j'admire :
http://www.zingaro-wedding.com/laure-giles-mariage-argentique/