C est plus complexe que ça, sur des boitiers de marques differentes et si on cumule de surcroit de formats differents, les courbes d'analyse, de rendu de base etc sont differente d'un fabricant à l'autre et induisent des ecarts, les optiques ne transmettent pas non plus toutes la lumiere de maniere equivalente ... certains boitiers sont callés "plus clairs" d'autres "moins clairs" ou avec un artefact de courbe...
Si je prends un reflex de marque que je ne citerais pas, que je prends mon t1, tout en auto alors j'ai en effet un ecart minime, parfois dans un sens, parfois dans l'autre... si je me mets en tout manuel et que je reporte les memes reglages sur les deux : aucun ecart ou tellement minime ...
c est variable en fonction des appareils, des courbes parametriques appliquees aux capteurs, des objectifs ( j'ai deja vu des optiques de kit 3,5-5,6 exposer mieux et transmettre plus de lumiere que des 2.8 de base de marque tierce ! oui oui ! à p'us de 2/3 de diaph pret !) etc etc etc . Au posemetre les differences sont vraiment insignifiantes voir normales d'un appareil à un autre sans que cela favorise l'un ou l'autre ...
Exemple peu interessant mais revelateur :

Apres c'est je pense aussi au dematricage suivant les softs et la re interpretation des donnees d'expo raw et le cas echeant de courbes parametriques que s'introduit aussi un potentiel ecart.
Le fuji est à mon sens taillé pour des images lumineuses et contrastées par rapport à d'autres mais sans effet de "courbe prealable" ( je ne vais pas developper sur la gestion d'un capteur, son calibrage, ce que certains appliquent en sortie ou pas ... on va dire courbe de base ) ce qui en full auto induit une minuscule influence sur les callages et quelques ecarts d'une marque à l'autre. Sitôt qu'on en sort il n'y a aucune difference et je parle d'ecarts negligeables voir inexistants, dàs certains cas l'isoless à meme en final favorisé mon fuji. Avantage : le raw conserve un delta important car il n'est pas influencé par une courbe de remontée des le depart. Sur d'autres systemes, j'ai vu que des courbes "eclaircissaient l'image artificiellement" de maniere artificielle, ayant pour cause à la prise de vue de pouvoir pour ainsi dire "exposer moins" et gratter 1/3 à 1/2 stop de vitesse. Par contre le raw dispose de moins de delta puisqu'il subit deja un push à la base.
Je ne generalise pas mais j'ai vu ça...
Globalement à l'expo j'ai peu d'ecart et sur certaines scenes les automatismes matchent avec le reflex... Sur certaines scenes specifiques pour que le t1 delivre des images visuellement et sur courbe similaires à celles du reflex si je corrige l'expo de -1/3 à -2/3 de diaph j'obtiens les memes resultats visuels, des courbes similaires et ... les memes exifs meme en mode full auto...
Je sais que l'idee d'ecarts est repandue sur la toile, mais ce n'est pas la perception que j'ai, Ã mon humble avis, je me trompe peut etre ... mais pour moi les ecarts sont vraiment quasi inexistants ou insignifiants.
Ce n'est que mon modeste retour.
Tout à été dit là .
Je rajouterais que les "posomètres" intégrés dans nos boîtiers, toutes marques confondues, n'en sont pas vraiment.
Faites un/des essais avec un vrai posomètre mesure directe, incidente....etc.
Bah pour moi avec mon vieux machin à cellule galva (<- Ca veux dire sans pile

), j'ai (et j'ai eu) des écarts avec mes NIKON, le pro1 et le T1
Quand je reportais la valeur du poso, sur le boitier, c'était soit sous-ex, sois sur-ex) de peu certes..
C'est aussi normal, ces cellules (enfin la mienne), prennent en compte la latitude de pose du film argentique qui est différente aujourd'hui avec les capteurs.
Je pense que les cellules d'aujourd'hui, prennent en compte le capteur numérique
Mais ne rêvons pas, les dispositifs d'analyse de la lumière inclus dans nos boîtiers et je redis toutes marques confondues, ne sont pas vraiment des cellules de mesures d'exposition, Sans ça, nous verrions les prix des boîtiers s'envoler, c'est plutôt des indicateurs de tendances, certes très précis. Avec des algorithmes de calcul super chiadé, font quand même superbement bien le boulot non ?
Cette différence d'expo (
qui existe, même entre deux boitiers de la même marque avec la même optique, rendez vous compte) fut l'objet de vastes débats au début du numérique, bah oui on faisait tous de l'argentique, ça date n'est ce pas.
Aujourd'hui, chez fuji, ailleurs je ne sais pas, y'a un truc qui bouge dans l'écran, l'histogramme, lui seul vous indique la luminosité de l'expo, c'est à lui qu'il faut faire confiance.
Pour ma part les iso ne me servent que pour "garantir" un couple vitesses/diaph correct en fonction de la scène.
Ah, oui, il y a plus de vingt ans, même les valeurs asa affichées sur les pellicules, ne reflétait pas la véritable sensibilité. D'ou pour les "pros" des achats de pelloch en lot, la première du lot servant "d'étalonnage" si l'on peut dire pour le restant.
Maintenant que le boîtier à 800 iso, fasse 750 ou 850 iso, et ?
Comme dis JC, faut prendre l'habitude de son boîtier (
très difficile si l'on travaille avec deux boîtiers de marques différentes, car on a toujours tendance à comparer l'incomparable).