Pour le coup je ne vais pas pouvoir beaucoup t’aider sur ce problème de flickering et de ralenti.
Personnellement je ne fais jamais de ralenti. Je suis en mode cinéma 24 ips 1/48 en permanence. Et je filme la plupart du temps à la lumière du jour en ext comme en int et s’il faut je renforce la lumière du jour en int par des LEDs 5600 °K de bonne qualité qui sont stables.
Je peux toujours t’expliquer ce que je sais sur ce problème de flickering de lumière.
Déjà la vitesse = 2 fois la fréquence d’image. Pour moi, ce n’est pas pour éviter le flickering. C’est un héritage des caméras cinéma argentique avec des obturateur tournant à 180° ou la moitié du temps était pour l’exposition et l’autre moitié pour le défilement du film. Donc à 24 i/s la vitesse était de 1/48s. L’intérêt en cinéma numérique de garder ce ratio c’est pour retrouver le flou de bougé de ce cinéma.
Ensuite le flickering c’est lié aux lampes fluorescentes qui n’émettent pas une lumière continue mais une lumière discontinue qui varie avec la fq du courant alternatif qui en Europe est de 50 Htz. Il y a aussi une autre problème avec les lumières LED dimables qui se mettent à avoir des fluctuations à basse puissances.
Pour les lampes fluo qui sont de moins en moins utilisées, la solution ce serait pluôt d’aller vers des vitesses lentes pour être certain d’avoir pendant le temps d’exposition un cycle d’éclairement. Effectivement si tu filmes à 60 ou 120 ips tu ne peux théoriquement pas descendre en dessous du 1/60 ou 1/120. Pour les LEDs la solution, c’est de prendre des LED de bonne qualité qui ne varient pas même à faible puissance. Mais en générale l’idée pour éviter le flickering c’est d’avoir une vitesse qui ne peut pas être en phase avec le fluctuations des lumières artificielles. Sur le XH2s il y a un mode anti flickering qui propose des vitesses très exotiques comme 1/50,4 ou 1/64,2. Si tu filmes en int dans un environnement où tu ne peux pas contrôler les lumières, tu peux au moins faire des tests à différentes vitesses en commençant par le début à 1/60 à 60ips.
Pour ce qui est du bruit sur le log, si effectivement tu montes ton signal en post-prod dans Resolve, c’est que tu as sous-exposé le log et du coup tu montes aussi le bruit. L’idée de la surexposition du log c’est justement l’inverse. En descendant le signal en post-prod tu ne montes pas le bruit mais tu l’enfonces un peu plus au fonds. Par rapport au post que j’ai écrit il y a quelques temps déjà , maintenant je me simplifie la vie et j’expose mon log juste comme il faut ( je ne le surexpose plus même si j’ai de la marge, et je fais très attention à ne pas le sous-exposer) Mais pour ça j’ai un moniteur avec waveform et falses colors.
Par rapport au tuto que tu as posté. Il ne dit pas de conneries, c’est déjà ça. Mais en prenant une image filmée par beau temps avec ciel bleu, des blés mûrs (qui font déjà tout seul un beau contraste de couleur bleu jaune) et en ajoutant une jolie femme dessus, faudrait vraiment le faire exprès pour ne pas sortir une belle image quelques soit le traitement que tu fais.
J’ai déjà essayé d’utiliser les LUTs disponible dans Resolve. Je trouve le résultat un peu trop marqué à mon goût. En baissant le gain du node LUT vers 0,6 j’ai obtenu un look sympa vite fait.
Si tu appliques ce tuto sur un log sous exposé en int, tu ne vas pas forcément obtenir ce que tu imagines.
Il faut savoir qu’avec un XT3 sur un grand nombre de scènes, tu peux rivaliser avec une vrai caméra cinéma comme une Alexa à 60K euros, surtout si le résultat final est posté sur internet. Mais là où tu ne peux absolument pas rivaliser avec ce genre de caméra, c’est au niveau de la dynamique (un peu plus de 11 diaph contre 15) et au niveau de la restitution des couleurs en basse lumières. Alors si tu filmes en int en basses lumières et qu’en plus tu sous exposes ton F-log, oui tu vas avoir du mal à sortir quelques choses de vraiment beau quelques soit ton savoir faire.