On voit une foule de test qui qualifient nos objectifs, mais souvent ils sont fait sur une ou deux prises de vues.
Pour évaluer la « dispersion » dans la qualité, j’ai joué avec mes 16mm f 2,8 / 23mm f2 / 27mm f2,8 / 35mm f2 et 50mm f2, sur mon X-Pro 2 à tirer 10 clichés, l’un derrière l’autre d’un même sujet fixe, ( Un petit animal en terre cuite avec un gros œil noir et blanc pour faire le point, en mode « point unique, tout petit collimateur, viseur électronique), à ouverture maximale soit f 2 ou f 2,8 selon les lentilles et à f4.
Résultat des courses : (Je ne vais pas vous montrer les 100 photos test !)
16mm : 9 photos sur 10 sont nettes à 100%, tant à f2,8 qu’à f4. Les 10% restantes sont propres. (C’est-à -dire nettes sans les regarder à 100% sur l’écran)
23mm : 8 photos sur 10 sont nettes, tant à f2 qu’à f4. 10% sont propres, 10% sont à jeter.
27mm : à f 2,8, 7 photos sur 10 sont nettes, 1 sur 10 est propre, 2 sur 10 sont à jeter. À f4, 8 photos sont nettes, 1 est propre, 1 est à jeter.
35mm : à f2, 7 photos sur 10 sont nettes, 3 sur 10 sont à jeter. À f4, 9 photos sur 10 sont nettes, 1 est propre.
50mm, À f2, 8 photos sont nettes, 1 est propre, 1 est à jeter. À f4, 9 sur 10 sont nettes à 100%, 1 est propre.
Chez Canon, les lentilles fixe « L », donnent des résultats de 100% nettes à pleine ouverture, les lentilles sans « L », c’est entre 70 et 80 % de nettes. Cette « dispersion » semble due à la qualité de construction, avec des tolérances mécaniques plus sévères dans la gamme « L ». (Ce qui évidemment positionne plus précisément les lentilles)
Cette dispersion sur nos XF fixes correspond à ce que Canon propose dans ces versions de base. (Les tarifs sont aussi globalement les mêmes).
Et cela conforte ma pratique qui consiste à doubler ou tripler systématiquement toutes mes prises de vues.