Au boulot, on utilise Photoscan (logiciel russe tournant sous Windows ou linux et même Mac) pour générer des fichiers OBJ. Cela nous permet de numériser en 3D des usines (la plupart du temps). On est équipé d'un bête Nikon D300s + 18-200.
Le logiciel recolle en automatique les différentes photos pour reconstruire la scène en 3D. Il vaut mieux ne pas changer de focale en cours de prise mais le logiciel sait quand même le gérer.
En extérieur, on a un drône équipé d'un petit Nikon A qui permet de reconstruire des terrains ou l'extérieur des bâtiments. Je vais essayer de retrouver une adresse où il y a un exemple. Je la poste dès que je remets la main dessus.
Autrement, ça demande un PC de course pour faire la reconstruction : on a un PC avec 2 cartes graphiques haut de gamme sous Linux pour faire les calculs.
L'intérêt de cette solution est de parvenir à faire un modèle 3D à bas coût (par rapport à un scanner laser).
Génial.
Oui, j'ai trouvé le site de Photoscan, c'est pour de la modélisation 3D, c'est different de la photo stéréoscopique :
- modélisation 3D : il s'agit (en économisant le coût d'un scanner laser) de prendre pas mal de photos avec des angles différents, et Photoscan construit un modèle 3D (= un ensemble de points avec leur coordonnées X, Y, Z). Là en effet un cadrage soigné importe peu.
- photo stéréoscopique : on prend deux fois le même sujet avec un décalage entre les images gauche et droite savamment dosé, SPM corrige les erreurs d'alignement, et on regarde la photo 3D sur une TV 3D, ou sur un moniteur normal avec des lunettes rouge-cyan (anaglyphes), ou sur un smartphone avec Google Cardboard, etc. : on a un effet de relief, comme au cinema 3D (pour les bons films 3D, ce qui est rare).
Là si on cadre mal (trop de différence entre photos G et D), on perd d'autant (= si la photo D est 1/3 à droite par rapport à la photo de G, SPM recadre et on perd donc environ 1/3 de la photo).