ça ne m'étonne pas, ils sont assez pointilleux dans les grandes salles. Il m'est arrivé même en ayant une accred de devoir laisser mon sac photo au PC Sécurité après avoir shooté pendant les 3 premiers morceaux "réglementaires" pour pouvoir assister au reste du concert.
Mais ce n'est rien par rapport à la pratique désagréable qui se répand de plus en plus et qui t'oblige à signer un contrat de cession de droits pour pouvoir accéder au pit photo.. 
Pour ma part, j'ai l'intention de développer mon activité de photos de concert. Après avoir couvert des dizaines de concerts et festivals pour le principal magazine de jazz français, ce qui m'a permis de nouer de solides liens d'amitié avec mes collègues photographes de la rédaction (responsables de mon équipement en Fuji), j'ai l'intention de troquer la plume pour la lentille. Mais je ne le ferai, évidemment, que quand je serai prêt. Et un club photo a ceci de bon, parmi bien d'autres choses, de permettre de faire ses armes dans différentes disciplines, coaché par des collègues expérimentés. La notoriété de notre club dans notre ville et sa région est telle que les opportunités de photos de spectacles (et de sport) pullulent. Nous sommes "chez nous" dans les principaux lieux du coin, ce qui offre une occasion idéale pour acquérir la technique nécessaire sans les contraintes que tu évoques (accréditations accordées à trois ou quatre photographes, pour tout le concert etc..).
Les photographes qui travaillent pour une presse de référence dans son domaine (le mien est le jazz et les musiques improvisées), obtiennent sans peine des accréditations pour les principaux lieux et évènements. La plupart du temps, ils n'ont même pas besoin de demander quoi que ce soit et sont toujours bien connus sur place où ils ont en général de bonnes conditions de travail, sauf quand on limite leur activité, ce qui arrive en effet, à un nombre limité de morceaux, voire même à la balance (ce qui nous a valu une paire de rigolades quand un artiste, mis au fait de cette limitation qui ne venait pas de lui, a choisi de faire tout son premier set avec un seul morceau
). Et, bien entendu, il n'est pas question de cession de droits, le seul contre exemple à ma connaissance étant le club Le Triton aux Lilas (lieu formidable par ailleurs) ce qui explique qu'il n'y a plus de photos prises au Triton dans nos colonnes depuis deux ans.
Bref, la clé, c'est de travailler au sein d'une presse ou d'un club reconnu...
