Elle défend bec et ongles longs l’utilisation du posemètre/flasmètre parce qu’elle réalise quasi essentiellement ses clichés avec des éclairages complexes, en général plusieurs flashes y compris en extérieur. Et effectivement c’est l’unique approche envisageable.
Pour les communs des mortels que nous sommes, la cellule intégrée est parfaitement fiable même si elle ne prend en compte que la lumière réfléchie et donc ne retient nullement l'albédo des sujets photographiés. Mais nous avons suffisamment d’outils, compensation d’exposition, live view, mesure spot, pour corriger.
En résumé, une bonne connaissance et maîtrise de nos outils feront le job.
Pour terminer, la polémique qu’elle semble créer sur les réseaux vient du fait qu’elle préconise une compensation d’exposition à +1 ⅓ d’IL pour peu que l’on shoote en RAW et que l’on développe en courbe linéaire. Cette théorie est fortement contestée par beaucoup au motif que les hautes lumières seront irrémédiablement perdues. C’est vrai si on ne respecte pas les conditions ci-dessus et/ou qu’on mesure mal l’exposition.
C’est ainsi que je travaille depuis mon passage au numérique en 2005 et je ne m’en porte pas plus mal.