Il faut reprendre les courbes de séparations (pouvoir de séparation si on veut être précis) des différents objectifs.
Ce pouvoir de séparation dépend de plusieurs éléments :
- Choix de la formule optique
- Choix de la nature des verres utilisés
- Qualité d'assemblage de l'optique (et précision de montage).
Combien de personnes sont-elles capables de comprendre une formule optique ? (moi je n'en fais pas partie)
A-t-on réellement connaissance de la nature des verres utilisés ? Et des traitements additionnels qu'ils ont subi
Et de là il faudrait ensuite être capable de compiler ces premières informations pour en tirer quelques orientations sur une éventuelle conclusion.
À part des labos spécialisés, je ne vois pas, qui peut faire ça, et pourquoi cela serait fait
Est-ce que côté DXO, qui justement teste, et qualifie avec des paramètres qui leurs sont propres, les boitiers, les objectifs et la combinaison des deux, on pourrait avoir une réponse? Mais justement, puisque DXO est la seule application qui fait des mesures en laboratoire du matériel, est-ce que grâce aux mesures qui sont effectuées, des compensations seraient ou pourraient être effectuées automatiquement selon que l'objectif Fuji est ou non optimisé pour les capteurs 40Mp ?
Dans sa vidéo Damien Bernal met en évidence des différences significatives, mais cela est effectué avec Lightroom. La même chose avec DXO produirait-elle les même résultats ?
Pour ce qui est de la qualité d'assemblage, même en ayant un objectif en main, je doute fort qu'il soit possible à quiconque de pouvoir émettre un avis sur le niveau de précision du montage.
Fuji doit avoir tous les éléments pour annoncer à coup sûr que telle optique est optimisé pour les 40 Mpx du X-T5.
c'est tout à fait certain, mais Fuji n'a pas communiqué sur le protocole mis en place qui l'a amenée à ses conclusions.
Autrement dit, c'est pas parce que c'est le pape lui-même qui dit la messe, que tout le monde a la foi.
pour avoir fait quelques tests avec un 18-55mm f2.8-4, certains exemplaires passent très bien et d'autres moins bien. Sans doute la qualité de fabrication ou bien une difficulté à assurer une qualité constante. La cause pouvant aussi bien être la formule optique choisi (difficile à aligner) que la chaine de production.
Ceci introduit une notion supplémentaire, inhérente à la fabrication industrielle.
De là, du coup comment s'en sortir ?
Donc, autant le savoir et bien tester l'exemplaire (non optimisé selon Fuji) pour vérifier s'il “passe” bien sur le capteur de 40 MPx.
Ben "bien tester" (avant) n'est pas nécessairement possible.
Soit on possède un boitier et on peut espérer trouver un revendeur qui accepterait de confier un objectif neuf pendant une heure ou deux le temps de faire quelques essais (situation qui relève probablement du miracle), soit on possède déjà un tel objectif prétendu non optimisé, dont on voudrait savoir ce qu'il donnerait sur un nouveau boitier en vue de l'acheter, et là il faudrait que le revendeur soit encore plus sympathique qu'il ne l'est habituellement, pour consentir à confier un boitier neuf, sur lequel on monterait son objectif non optimisé et faire des essais pendants quelques heures.....et je ne parle pas du type, qui comme moi, lorgnerait sur un boitier et envisagerait y monter un objectif non optimisé, et qu'ainsi il faudrait me confier l'ensemble pour que je fasse mes propres essais. D'autant que si on veut être rigoureux, eu égard à la perfectibilité de la fabrication et de l'assemblage des composants, il faudrait sur un même boitier tester un même objectif en plusieurs exemplaires, et être capable ensuite de déterminer celui qui a les meilleurs propriétés.
Ainsi, à force de (se) poser des questions, auxquelles il est impossible d'obtenir des réponses, il ne faut pas s'étonner du recul du marché du matériel photo depuis les presque quinze dernières années.